Emanation du site d’information britannique consacré à la gestion des actifs informatiques ITAM Review, Campagn for clear licensing (CCL) se définit comme un régulateur souhaitant  » secouer les choses dans dans le domaine des licences IT « .

 » Nous voulons travailler avec nos membres, les éditeurs de logiciels et la communauté des revendeurs pour réduire les coûts indirects générés par l’utilisation de logiciels commerciaux en améliorant la clarté et l’applicabilité des termes et conditions des licences logicielles « , peut-on lire sur le site de l’organisation.

Parmi les éditeurs qui sont actuellement dans son collimateur, il en est un qui vient de faire l’objet d’une enquête approfondie : Oracle.

Réalisée auprès des gestionnaires des actifs informatiques de 100 entreprises dans le monde, dont 56 en Europe, cette enquête dresse un constat accablant des relations entre l’éditeur et ses clients. En effet 44 des 100 personnes interrogées ses déclarent  » mécontentes  » et 44  » très mécontentes « .

La majorité d’entre-elles pointe du doigt les relations avec le service LMS (Global License Management Services) d’Oracle, chargé d’aider les clients à gérer leurs licences. Selon ces responsables, une prise de contact avec LMS ne permettrait pas d’obtenir un avis mais déboucherait presque toujours sur un audit. Lequel audit se conclurait par l’obligation faite au client d’acquérir des logiciels et/ou des licences supplémentaires.  » Ce qui est à l’origine une demande d’assistance se transforme en une opportunité de vente pour Oracle « , a expliqué, le créateur de CCL, Martin Thompson, à nos confrères de TechWorld.

Martin Thompson, qui a rencontré l’éditeur à son siège londonien, affirme que ce dernier a compris le message et a promis de traiter ces problèmes, en précisant toutefois que certains d’entre eux étaient dus à «  une mauvaise perception du client « .