Coup dur pour les salariés de SFR : la Drieets (ex-Direccte) d’Ile-de-France a tranché en faveur de l’employeur. L’administration a validé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) engagé en mars dernier par la société-mère Altice. Ce plan prévoit le départ « volontaire » de 1.700 personnes, à savoir 1.300 chez l’opérateur et 400 dans les boutiques SFR.

Depuis le début du mois de novembre, les négociations entre syndicats et direction étaient au point mort. En effet, les principaux syndicats au sein de l’entreprise de télécom arguent que ce PSE n’a pas de justification économique. La société a enregistré une hausse de 2,4% de son chiffre d’affaires et de 3% de son Ebitda en 2020. Elle a également perçu des aides publiques durant la crise sanitaire. Les syndicats évoquent par ailleurs une « absence totale de mesures de prévention et de résorption des risques psychosociaux » et une « absence de transparence de la direction ».

Contactée par notre consœur du Monde Informatique, la direction de SFR n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet. Quant aux syndicats, ils « réfléchissent aux différents moyens d’action qui sont à leur portée. »