« Nous avons ajusté notre plan pour augmenter notre trésorerie et atteindre la rentabilité », expliquent David Hatfield et Jay Parikh, les co-dirigeants de Lacework, une plateforme californienne de sécurité dans le cloud, afin de justifier la suppression de 20% de ses effectifs, soient 200 personnes environ sur 1.000. Voilà qui laisse pantois, six mois après une levée de fond record de 1,3 milliard de dollars.

En effet, en novembre dernier, Lacework annonçait dans un communiqué le « plus grand tour de table de l’histoire du secteur de la sécurité ». « Nous avons enregistré des performances de vente assez extraordinaires et il est clair que le marché est important et en pleine croissance. C’est un grand vote de confiance en notre faveur de pouvoir lever autant de fonds aussi rapidement », se réjouissait Mike Staiger, le directeur financier de Lacework.

En février dernier, le président de la société fondée en 2015, Andy Byron, confiait à notre confrère de CRN que Lacework souhaitait faire passer ses ventes indirectes de 50 à 100% et parlait avec assurance d’une croissance impressionnante du chiffre d’affaires.

Dans leur billet de blog daté du 25 mai, les co-dirigeants David Hatfield et Jay Parikh soulignent que leur décision de réduire les effectifs est une « décision très difficile ». Sans doute pas autant que pour les personnes licenciées par cette licorne de la Silicon Valley valorisée à 8,3 milliards de dollars.