Les ventes de la division serveurs d’entreprises de HP ont généré au cours du troisième trimestre un chiffre d’affaires de 459 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 9% par rapport à 2010.

Si l’on se réfère au trimestre précédent, la chute atteint même 16%. Chez le constructeur on attribue ces mauvais résultats en grande partie à l’abandon du support d’Itanium par Oracle, annoncé en mars dernier.

Commentant ces chiffres, la directrice financière de HP, Cathie Lesjak, a expliqué que sa société faisait tout ce qui est en son pouvoir, y compris des actions judiciaires, pour obliger obliger Oracle à revenir sur sa décision. Une décision qui, semble-t-il, profite beaucoup à IBM. Big Blue s’est en effet rapidement engouffré dans la brèche qui s’offrait à lui en proposant aux clients décontenancés des solutions alternatives bâties sur des serveurs Power et des bases de données DB2 et WebSphere. Le tout accompagné d’un programme de migration sur mesure et de conditions financières intéressantes.