Dix ans après avoir entamé sa diversification dans les technologies numériques, le spécialiste de l’archivage documentaire et de la protection des données renonce à poursuivre l’aventure.

Il vient d’annoncer dans un communiqué qu’il envisageait de vendre l’ensemble de ses activités numériques, autrement dit ses solutions d’archivage numérique NearPoint, ses services de sauvegarde en ligne (LiveVault et Connected Desktop) et d’investigation numérique (e-Discovery). En revanche ne sont pas concernées par cette cession ses activités d’automatisation du traitement de factures, de dématérialisation et de protection de bandes de sauvegarde.

Cette annonce intervient quelques jours après que la société ait annoncé la fermeture programmée de son service d’archivage en ligne Virtual File Store et alors qu’un nouveau directeur général Richard Reese, vient d’être nommé sur pression des actionnaires.

L’entreprise évoque le manque de rentabilité de cette activité. Infoworld rapporte que Richard Reese a déclaré aux investisseurs que les marges sont bonnes mais que tout est absorbé par les coûts de redéveloppement. « Nous n’avons pas su construire un atelier de développement efficace », a-t-il expliqué. Autre facteur ayant conduit Iron Moutain à prendre cette décision : l’avènement du cloud : « Il est impensable de rivaliser avec tous ceux qui entrent sur ce marché », a justifié Reese.

Iron Montain, qui a réalisé 3,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2010, compte toutefois continuer à proposer des services d’archivage numérique et de sauvegarde en ligne. Mais il souhaite désormais s’appuyer sur des solutions tierces et non plus ses propres logiciels.