Oracle l’avait un peu trop vite enterré, non l’itanium n’est pas mort. Main dans la main HP et Intel viennent en effet de présenter le successeur du Tukwila. Connu jusqu’à présent sous le nom de code Poulson,

le nouvel Itanium 9500 « multiplie par un coefficient de 2,4 les performances de son prédécesseur, possède le double de cœurs tout en consommant moins d’énergie », dixit Rory McInerneyle responsable de l’Architecture Group d’Intel.

Dans les faits, le nouveau venu, gravé en 32 nm, dispose de 3,1 milliards de transistors, intègre un contrôleur pouvant gérer jusqu’à 1 To de mémoire et compte jusque à 8 cœurs et 54 Mo de mémoire cache. Il se décline en quatre versions (9520, 9540, 9550, 9560) dont les fréquences s’échelonnent de 1,73 à 2,53 GHz,  l’enveloppe thermique (TDP)  variant de son côté entre 130 et 170 W.

Parmi les autres améliorations apportées par rapport à Tukwila citons le traitement de12 instructions par cœur et par cycle contre 6 auparavant, ou encore l‘instruction Replay Technology  qui permet, comme son nom l’indique, de relancer une instruction qui n’aurait pas été exécutée correctement.  

La date de sortie de l’Itanium 9500 n’est pas connue, cependant HP a fait savoir par la bouche du directeur général par intérim de sa division Business Critical Systems, Ric Lewis, que les acheteurs des futurs serveurs critiques de la marque auront le choix entre les nouveaux processeurs et les puces X86 classiques.

Intel a également annoncé le développement de la prochaine génération d’Itanium, le Kittson. Ce dernier aura comme particularité d’avoir une base commune avec les puces X86. Le Kittson n’est toutefois pas attendu avant deux ans.

Rappelons  que l’accord de développement de l’Itanium conclu entre HP et Intel s’étend jusqu’en 2017.