IBM, qui fête son centenaire cette année, a dégagé des résultats records en 2010. Et entend bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. Acquisitions, dividendes confortables et cash flow plantureux sont annoncés.

IBM va fêter cette année son centième anniversaire. La société est en effet née le 16 juin 1911 sous le nom de Computer Tabulating and Recording Company, une raison sociale qu’elle a troquée pour celle que l’on connaît aujourd’hui le 14 février 1924. En attendant les fêtes du centenaire, Big Blue a présenté, par la bouche de son CEO, Sam Palmisano, ses résultats 2010 à une foule d’analystes et investisseurs réunis à New York : un chiffre d’affaires de 99,9 milliards de dollars (+4%), un bénéfice net de 14,8 milliards de dollars (+10%), un revenu par action attendu de 11,52 dollars (+15%) et 16,3 milliards de cash flow. Des résultats records a asséné Sam Palmisano qui, soit dit en passant, devrait logiquement prendre sa retraite cette année.

Ce dernier a également rappelé que la société qu’il dirige avait depuis la fin de l’année 2000 dépensé 70 milliards en rachat de capital et acquisitions, ces dernières représentant à elles seules 16 milliards de dollars. Au cours de ces années, la R&D a mobilisé 58 milliards. Et les choses ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin puisque le futur retraité a annoncé que d’ici 2015, IBM allait générer 10 milliards de dollars de cash, soit autant que ce que la firme a réalisé en 10 ans. De l’argent qui serait en partie dépensé pour de nouvelles opérations de croissance externe (20 milliards de dollars semble-t-il).

Pour arriver à ce résultat, le constructeur/SSII/éditeur compte sur quatre axes moteur : le cloud computing, la business intelligence, l’environnement et les pays émergents, dont la Chine et l’Inde. La société, qui emploie 400.000 personnes dans le monde, devrait à l’horizon voir son bénéfice grimper à 20 dollars. C’est du moins ce qu’affirme son patron. Toujours est-il que la centenaire semble se porter à merveille.