I-Tracing annonce l’acquisition via sa holding de tête du britannique Bridewell, une société de conseil spécialisée en cybersécurité basée à Reading (à une soixantaine de kilomètres de Londres), qui emploie 330 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 45 M€.

Partenaire de premier plan de Microsoft et Forescout, Bridewell fournit essentiellement du conseil stratégique en cybersécurité des prestations d’audit et de certification à des opérateurs d’infrastructures critiques (équivalent de nos opérateurs d’importance vitale). L’entreprise intervient notamment sur des problématiques de sécurité des systèmes industriels (OT), de sécurisation des infrastructures et de conformité (GRC).

Des métiers que Théodore Vrangos, PDG d’I-Tracing (photo), juge complémentaires de ceux d’I-Tracing, plutôt tourné vers l’intégration de solution, l’ingénierie et les services managés de sécurité 24/7, et qui devrait permettre au groupe de couvrir un spectre plus large de services en cybersécurité.

Outre une solide implantation en Grande-Bretagne et au Pays de Galles, Bridewell apporte également un établissement aux USA, complétant ainsi la couverture géographique d’I-Tracing qui, en plus de ses 600 salariés en France, compte une cinquantaine de personnes au Canada, une quarantaine en Chine (à Hong Kong et Shanghai) et qui est également présent en Malaisie (Kuala Lumpur) et en Suisse.

L’opération est soutenue par les trois fonds d’investissement présents au capital d’I-tracing : le Français Eurazeo, le Canadien Sagard NewGen et le Britannique Oakley Capital. À noter que le fondateur de Bridewell, Anthony Young et le management des deux entreprises, réinvestissent dans l’opération.

Le rapprochement des deux sociétés forme un ensemble rassemblant plus de 1.000 consultants et prévoyant de réaliser plus de 230 M€ en 2025 (CA prévisionnel cumulé) – à comparer aux 150 M€ d’I-Tracing en 2024 –, faisant d’I-Tracing l’un des principaux acteurs indépendants du secteur des services de cybersécurité en Europe.

Une position que le groupe devrait encore consolider sous peu avec une nouvelle opération de croissance externe, portant cette fois sur un pure player cybersécurité allemand.