Quitte à se répéter, rappelons que la moitié des émissions carbone dues au digital est liée à la fabrication des terminaux ainsi qu’à la construction et la maintenance des infrastructures de communication (antennes, câbles, satellites…). L’autre moitié provient de l’électricité nécessaire à faire fonctionner tous ces équipements.

La nouvelle solution d’analyse proposée par GreenMetrics pour réduire les émissions carbones liées aux sites marchands et parcours d’achat sur internet permettra-t-elle de réduire les usages ? La start-up défend son initiative dans un communiqué : « En 2019, la taille moyenne d’une page web était 4 fois plus élevée qu’en 2010 (source: Adimeo). La pollution d’une page web est liée à de nombreuses sources : requêtes envoyées au serveur, poids de la page en octets, temps de chargement… En donnant une visibilité sur les sources d’émissions les plus polluantes, Greenmetrics Analytics permet de conseiller ses utilisateurs sur de nombreux points : la réduction du poids des pages, l’optimisation des contenus, l’amélioration du parcours utilisateur, la simplification des tunnels d’achats ou encore la migration de sites vers des hébergeurs éco-responsables. »           

Ici réside tout le paradoxe de la notion de ‘croissance verte’ : réduire la consommation énergétique d’un site web pour augmenter des ventes de produits.