« Nous rejoignons Google ! » Voilà ce que l’on peut lire – en anglais – sur le site de Moodstoks, une petite start-up parisienne spécialisée dans la reconnaissance d’images sur appareils mobiles. Les conditions financières de l’opération ne sont sont bien entendu pas dévoilées. La start-up explique qu’elle a débuté dans la reconnaissance d’images en 2012.

Le géant de Mountain View utilise l’IA, et plus particulièrement le machine learning, dans plusieurs de ses services comme Google Translate, Street View, Smart Reply (Inbox) ou tout simplement dans son moteur de recherche.

« Moodstocks est une équipe d’ingénieurs et chercheurs basée à Paris, qui développe de nouveaux algorithmes de reconnaissance visuelle et de machine learning, ainsi qu’une technologie de reconnaissance d’images et d’objets sur appareils mobiles. Nous avons donc convenu d’acquérir Moodstocks. Nous sommes ravis de les accueillir au sein de notre centre de R&D parisien, que nous avons inauguré en 2011, et qui, en plus d’une équipe de recherche opérationnelle, contribue au développement de YouTube, Chrome ou encore l’Institut Culturel « , explique sur le blog de Google France Vincent Simonet. « La France regorge de talents en ingénierie et en recherche », constate le responsable du centre R&D. Il est vrai que Moodstoks n’est pas la première jeune pousse française rachetée par Google. En 2012 la filiale d’Alphabet avait acquis Sparrow, connu pour son client mail. En 2015, ce dernier disparaissait corps et bien sans explication. En 2013, c’est la rennaise Flexicore qui se faisait racheter pour 17 millions d’euros. La start-up bretonne avait développé DroidBooster, une application permettant d’améliorer la fluidité et la vitesse d’exécution des tâches sur un mobile Android, tout en préservant la batterie.