Après les échecs de Google Buzz et Google Wave et face au semi-échec d’Orkut, Google fait une nouvelle tentative sur les réseaux sociaux en lançant Google +, pour l’instant uniquement en bêta privée et avec des invitations disponibles au compte-goute. 

Avec son système de cercles d’amis pour mieux gérer qui voit quoi dans ses statuts, ou sa visioconférence intégrée, il offre des fonctionnalités légèrement différentes de Facebook, tout en se voulant plus « respectueux » de la vie privée.

Si toutefois, Google arrive tard et ne devrait prendre qu’une frange marginale des 500 millions d’utilisateurs déjà présents sur Facebook (et plus surement dans la partie des utilisateurs déjà actifs sur plusieurs réseaux sociaux), pour Brian Shimmin, analyste chez CurrentAnalyst interrogé par nos confrères de Computerworld, la vraie cible est ailleurs.

Selon lui, il s’agit pour Google de regagner du terrain face à Microsoft et ses outils de collaboration en entreprise.  « Le gros défaut des Google Apps est l’absence d’expérience sociale unifiée. »  Il suffirait de quelques modifications pour transformer Google+ en plate-forme d’entreprise, notamment en adaptant les cercles d’amis en différents groupes de travail. En intégrant Google+ aux Google Apps (ou l’inverse), Google tiendrait une application en or contre Office 365 annoncée le 28 juin par Microsoft.

 

Egalement sur LeMagIT :

L’organisation de RIM mise en cause par une lettre ouverte 

Brevets 4G Nortel : Google repart bredouille face au consortium mené par Apple, Microsoft et RIM