Google veut faire revenir son personnel au bureau trois jours par semaine. Comme d’autres géants américains du numérique, la société californienne prône le travail à distance auprès de ses clients, mais pas en interne. Les ressources humaines de Google vont même aller jusqu’à inclure le temps passé au bureau dans les évaluations de performance.

Cependant, les avantages à travailler dans les bureaux de Google sont considérablement réduits en cette période d’après-pandémie. Finis les abonnements gratuits à la salle de sport, les repas et collations gratuits ou les massages anti-stress ! Même le renouvellement des ordinateurs est suspendu alors que le licenciement de 12.000 collaborateur·rice·s est en cours.

La mise à jour de la politique de travail hybride a été envoyée par email aux employé·e·s dans une note interne. Si un·e employé·e ne respecte pas la règle des trois jours par semaine au bureau, la personne recevra un appel des RH pour lui indiquer « les prochaines étapes ».

« Nous voulons limiter le travail à distance à des cas exceptionnels », indique Google. Rappelons qu’en début 2020, cette société a été l’une des premières grandes entreprises technologiques à autoriser le travail à domicile généralisé.

Google n’est pas la seule à tenter de ramener ses effectifs au bureau. En février dernier, Amazon a demandé à ses employé·e·s de travailler au bureau au moins trois jours par semaine, ce qui a suscité du mécontentement en interne. Le mois dernier, la direction de Dell a fait la même demande d’un retour au bureau au moins trois jours par semaine, en dépit de l’avis de Michael Dell, le fondateur de la société : « Si vous comptez sur les heures forcées passées dans un bureau pour créer un sentiment d’appartenance au sein de votre organisation, vous faites fausse route ».