F5 Networks vient d’annoncer des résultats supérieurs aux attentes pour le premier trimestre de son exercice 2022 clos le 31 décembre. Son chiffre d’affaires progresse de 10% d’une année sur l’autre à 687 millions de dollars alors que Wall Street attendait 679 millions de dollars.

« Le besoin de nos clients de développer et de faire évoluer les applications qui prennent en charge et stimulent leurs activités a entraîné une forte demande pour les solutions de sécurité et de livraison des applications de F5 », a souligné dans un communiqué le CEO François Locoh-Donou.

Cette hausse à deux chiffres est tirée par la croissance de 19% des produits (logiciels et systèmes) et plus encore par le bond de 47% des solutions logicielles. En revanche les services ne progressent que de 2%. Les produits représentent désormais 49,9% du total des revenus et les services 50,1%.

Le bénéfice net non Gaap est lui aussi supérieur aux prévisions des analystes, à 179 millions de dollars ou 2,89 dollars par action diluée, à comparer à 161 millions de dollars ou 2,59 dollars par action un an plus tôt.  Les analystes attendaient 2,79 dollars par action sur ce trimestre.

Bien que la demande pour ses solutions demeure robuste, F5 Networks s’attend à ce que sa capacité à répondre à la forte demande continue des clients pour les systèmes soit limitée par les contraintes de la chaîne d’approvisionnement pour le reste de l’exercice 2022. La société se voit ainsi contrainte de revoir en baisse ses prévisions.

Pour le second trimestre, l’entreprise s’attend désormais à un chiffre d’affaires entre 610 et 650 millions de dollars, ce qui reflète un manque à gagner de 60 à 80 millions de dollars dû aux difficultés d’expédition. Le chiffre d’affaires était de 645 millions de dollars sur le même trimestre un an plus tôt.

Pour l’ensemble de l’exercice 2022, F5 Networks s’attend à une croissance de son chiffre d’affaires entre 4,5% et 8%, au lieu des 8% à 9% dans ses prévisions antérieures. Suite à ces annonces, le titre s’affichait en recul de 14% dans les échanges après bourse.