Un peu plus d’un an après sa formalisation, le label ExpertCyber est un indéniable succès avec déjà plus de 130 prestataires labellisés à ce jour. Et une vingtaine de dossiers supplémentaires ont été ouverts dans la foulée du salon IT Partners qui s’est tenu fin septembre dernier, indique Franck Gicquel, responsable des partenariats du Groupement d’intérêt public (GIP) à l’origine ce label – ainsi que du dispositif Cybermalveaillance.com. Ils étaient une cinquantaine à la mi-février 2021.

Le label ExpertCyber garantit aux entreprises clientes que les entreprises de services numériques qui en sont détentrices sont compétentes pour les accompagner dans leurs problématiques de cybersécurité et notamment dans la sécurisation de leur système d’information. Avec 130 et bientôt 150 labellisés, c’est donc pari gagné pour le GIP qui souhaitait à travers cette initiative promouvoir la notion de prestataire de confiance dans le domaine de la cybersécurité pour les TPE-PME et les collectivités.

Reste à assurer la visibilité de ce label auprès de la cible concernée. Avec seulement 300 demandes d’accompagnement à la sécurisation remontée depuis son lancement, ExpertCyber manque encore de reconnaissance. D’où le projet d’une campagne de communication à partir de la mi-novembre. Le GIP a obtenu pour cela un budget dans le cadre du plan France relance pour financer la production d’une série de films humoristiques appelant les TPE-PME et les collectivités à se faire accompagner par des acteurs de confiance en matière de cybersécurité. Mais le budget dégagé n’inclut pas les coûts de diffusion. Le GIP comptera donc sur ses membres publics et privés pour financer sa diffusion ou, à tout le moins, la relayer auprès de leurs membres (pour les syndicats et organisations professionnelles).

Restera un dernier chantier à mettre en œuvre : la montée en compétence de tous les prestataires qui n’ont pas l’expertise suffisante pour être labellisés ou qui ont échoués à la labellisation mais qui souhaitent progresser. « Nous n’avons pas de solution toute faite, reconnaît Franck Gicquel. Je pense néanmoins que la solution viendra d’initiatives des régions et des organisations professionnelles, probablement via le truchement des centres de réponses à incidents régionaux et les cyber campus régionaux que l’État souhaite mettre en place dans le cadre du plan de relance. »