La filiale numérique du groupe La Poste consolide sa position sur le marché de la signature électronique. Début janvier, elle a bouclé l’acquisition des activités de signature électronique et de coffre-fort numérique du groupe français Idemia. Après ce rachat, dont le montant n’est pas communiqué, Docaposte revendique la seconde place sur le marché français.

Dans les Echos, son PDG Olivier Vallet évalue à 30% la part de marché de Docaposte dans la signature électronique, ce qui la met en position de challenger face au leader américain Docusign et ses 40% du marché français. Suite à ce rachat, le dirigeant entend doubler le volume de signatures électroniques sécurisées par Docaposte qui s’élevait déjà à 33 millions l’an passé.

Né de la fusion entre Morpho et Oberthur, Idemia était bien implanté dans la banque et l’assurance, deux marchés que Docaposte juge prioritaires pour son développement. Par ailleurs sa solution de coffre-fort numérique est proposée dans 8 pays (Espagne, France, Roumanie, Danemark, Allemagne, Bulgarie, Portugal et Suisse), ce qui va permettre à Docaposte d’engager le déploiement de ses activités en Europe.

« Cette acquisition représente une double opération stratégique de consolidation de notre position de référent de la confiance numérique en France et de développement de nos activités à l’international », estime ainsi Olivier Vallet dans le communiqué du groupe.