A l’occasion d’un déplacement sur le site du futur Hôtel des Polices de Nice, Emmanuel Macron a fait une série d’annonces sur la sécurité avec une attention particulière sur la question toujours plus sensible de la cybersécurité. Le chef de l’État a promis l’adoption d’un plan d’investissement technologique d’un milliard d’euros pour lutter plus efficacement contre ce nouveau risque.

Dans le cadre de ce plan, l’État prévoit la création d’une école de formation cyber où seront formés sur cette thématique en constante évolution les policiers, gendarmes et agents des services de renseignement. « Cela représente au moins 1 500 cyber-patrouilleurs supplémentaires – notamment réservistes – pour les prochaines années », a indiqué l’Élysée, qui précise que l’école trouvera sa place au sein du ministère de l’intérieur.

En parallèle est annoncée la mise en place d’un équivalent numérique de « l’appel 17 » qui doit permettre de signaler en direct une attaque cyber et d’être mis en relation immédiatement avec un opérateur spécialisé.

En février 2021 a déjà été mis en place le Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCyberGEND) qui agrège 7.000 cyberenquêteurs. Interviewé en décembre dernier par le média Opérationnels (OPS), le général de division Marc Boget qui commande la nouvelle structure indiquait qu’elle avait vocation à atteindre un effectif de 10.000 personnes en 2023. Les dernières annonces ne font que confirmer ce renforcement des moyens pour lutter contre le risque cyber.