Le fournisseur des solutions de stockage gagne en consistance en France. Il compte désormais une équipe de trois personnes, une dizaine de partenaires actifs et introduit ses premières certifications.

 

Ctera Networks annonce l’entrée en vigueur de son premier programme partenaires, « Cloud Accelerator ». Classiquement, ce programme vise à récompenser les partenaires qui investissent sur la marque en mettant à leur disposition un certain nombre d’outils (portail dédié, outils de vente et de formation, accès à des ressources commerciales et des budgets marketing, protection des opportunités déclarées, leads…). Ces avantages supposent de se certifier. Un administrateur certifié donne ainsi accès au niveau certified, et deux administrateurs certifiés au niveau premier.

David Darmon, DG France et Bénélux de l’éditeur table sur 5 à 6 partenaires certifiés d’ici à la fin de l’année sur les dix partenaires actifs qu’il revendique actuellement en France, au nombre desquels il compte Quadria, Econocom, Orange Business Services, SFR Business Team et, depuis cet été, Antemeta. Ce dernier, qui s’appuie sur la technologie Ctera pour son service de stockage en ligne ArcAbox, devrait d’ailleurs être parmi les premiers à achever le process de certification.

La connexion entre les utilisateurs et les équipements de stockage

Ctera fournit une solution intégrée qui permet de sauvegarder les postes de travail et les serveurs à distance, de partager des fichiers, d’y accéder en mobilité, et de faire du stockage hybride (via des passerelles NAS qui stockent en local et sauvegardent dans le Cloud). Le tout en s’appuyant sur n’importe quelle plateforme de stockage, idéalement objet, qu’elle soit dans le cloud public, chez un fournisseur de cloud privé virtuel ou au sein de l’entreprise. « Concrètement, Ctera fait la connexion entre les utilisateurs et les équipements de stockage », résume David Darmon.

Ctera offre un accès à un large éventail de plateformes Cloud. Il est ainsi possible d’utiliser les infrastructures publiques ou privées de type EMC, OpenStack, Scality, etc. Toutefois, son essor reste lié à celui du stockage objet. « Si les grands comptes commencent à s’équiper, la notion de stockage objet reste encore très floue pour la plupart des clients et des partenaires », regrette David Darmon. Plus adapté au stockage des données non structurées que le stockage en mode bloc, et surtout moins onéreux, il nécessite néanmoins des compétences et souvent de refondre l’infrastructure existante.

Ce qui explique que, bien qu’installé en France depuis 2009, Ctera n’a réellement commencé à étoffer son équipe locale que cette année, avec l’arrivée en mai d’un responsable des ventes grands comptes, en charge notamment du channel, et en septembre d’un responsable avant-vente.