Selon IDC, le marché des logiciels de gestion de la confidentialité des données a connu une année exceptionnelle avec une hausse de 46,1% en 2020. Le cabinet d’études s’attend à ce qu’elle se poursuive à un rythme annuel plus modeste de 14,3% en moyenne les cinq prochaines années. Ce qui ne l’empêchera de pratiquement doubler entre 2020 et 2025 pour atteindre alors 2,3 milliards de dollars.

Cette hausse résulte du renforcement des exigences réglementaires, avec l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD) sur le territoire de l’Union européenne ou encore du California Consumer Privacy Act (CCPA) en Californie. Elle est corrélée aussi à un volume de données qui ne cesse d’enfler tant dans des bases sur site que dans le Cloud, ce qui ne vas pas sans soulever de questions.

« La visibilité des données continue d’être un angle mort pour de nombreuses organisations. Il existe une demande forte et croissante du marché pour des outils automatisés de découverte et de classification des données qui analysent les données sensibles où qu’elles se trouvent », souligne Ryan O’Leary , directeur de recherche Confidentialité et technologie juridique chez IDC.

C’est une aubaine pour les grands spécialistes du domaine tels que OneTrust, Collibra ou encore TrustArc mais une importante source de coûts pour les entreprises. Dans son enquête sur la confidentialité et la protection des données de décembre 2020, IDC estimait que les entreprises dépensaient 200 000 dollars par mois pour assurer le droit d’accès des personnes aux données qui les concernent.

D’où l’importance de vite disposer d’outils automatisés pour traiter plus efficacement et à moindre coût le problème. Car l’autre risque bien connu, en cas de non conformité, est celui d’une pluie de plaintes et d’amendes.