Broadcom a publié les résultats de son second trimestre fiscal, clos fin mai, avec une forte hausse de ses activités de semi-conducteurs et de logiciels d’infrastructures. Le groupe a dépassé les attentes avec un chiffre d’affaires qui a progressé de 20% à 15 Md$ et un bénéfice net qui a bondi de 134% à 4,9 Md$. Le bénéfice ajusté par action est 1,58$ contre 1,10$ un an plus tôt. Les analystes attendaient un chiffre d’affaires de 14,9 Md$ et un BPA ajusté de 1,56$.
Tirés par l’IA, les revenus des semi-conducteurs ont progressé de 17% à 8,4 Md$. Boostés par VMware, les logiciels d’infrastructures font encore mieux avec une croissance organique de 25% à 6,6 Md$, soit désormais 44% du chiffre d’affaires global. Lors de la conférence avec les analystes, la directrice financière Kisten Spears s’est félicitée d’une marge d’exploitation passée en un an de 60% à 76%, attribuant cette amélioration à « notre intégration rigoureuse de VMware ».
« Comme nous l’avons déjà dit, cette croissance reflète notre succès dans la conversion de nos clients d’entreprise de l’abonnement perpétuel à la pile logicielle VCF », a déclaré le PDG Hock Tan, précisant que 87% des 10.000 plus gros clients ont adopté la nouvelle pile.
Sur la partie semi-conducteurs, la société a déclaré avoir réalisé 4,4 Md$ de ventes liées à l’IA, une hausse de 46% sur un an. La composante réseaux, qui représente 40% du total, a progressé de 170% tirée par la forte demande des hyperscalers. Le segment non IA des semi-conducteurs a en revanche reculé de 5% à 4 Md$.
Sur le trimestre en cours, Broadcom prévoit un chiffre d’affaires de 15,8 Md$, dont 5,1 Md$ pour les puces d’IA et 6,7 Md$ pour les logiciels d’infrastructures. Des perspectives jugées visiblement insuffisantes, l’action Broadcom reculant de 5% vendredi au lendemain de la publication.