Pour la 14ème fois consécutive, IBM publie des résultats en baisse. Des résultats par ailleurs en dessous des prévisions des analystes, pourtant circonspects. Notamment en cause (une fois de plus) un dollar fort et une demande atone du côté de la Chine et des pays émergents, qui enregistrent ensemble une baisse de 30%.

Le chiffre d’affaires de Big Blue recule de 14% à 19,3 milliards de dollars. La région Amériques affiche 9,1 milliards de dollars (-10%), la zone EMEA 6,1 milliards de dollars (-16%) et l’Asie-Pacifique 4,1 milliards de dollars (-19%).

Par segment, les revenus se décomposent de la manière suivante : Tech Services -10% à 7,9 milliards de dollars, Business Services -13% à 4,2 milliards de dollars, logiciels -10% à 5,1 milliards de dollars, matériels (impactés par la vente des serveurs x86) -38% à 1,5 milliard de dollars et services financiers -8% à 447 millions de dollars.

Lors de la présentation des résultats aux analystes, le directeur financier, qui était à la manoeuvre, a toutefois évoqué les progrès réalisés par la société dans sa transformation. Martin Schroeter a mis en exergue  » la touche de couleur  » que donnait à ces résultats la forte progression du cloud, de l’analytique, des réseaux sociaux, de la mobilité et de la sécurité, en hausse globale de 30% sur un an.

Le bénéfice net est de 2,96 milliards de dollars, soit 3,02 dollars par action, contre 3,46 milliards de dollars, ou 3,46 dollars par action, un an auparavant.

Pour le trimestre en cours, la firme d’Armonk table sur un BPA de 3,34 dollars, supérieur aux 3,30 dollars attendus par Wall Street.

Pour l’ensemble de l’année, IBM a toutefois revu ses ambitions à la baisse et prévoit désormais un revenu de 14,75 à 15,75 dollars par action, alors que les estimations précédentes s’établissaient dans une fourchette de 15,75 à 16,50 dollars. Les analystes tablaient quant à eux sur 15,68 dollars.