En septembre 2016, HP Inc annonçait l’acquisition des activités imprimantes de Samsung pour 1,05 milliards de dollars versés en numéraire. Le constructeur américain indiquait que cette opération lui permettrait de se renforcer sur le marché des imprimantes laser, tout particulièrement sur le segment des imprimantes professionnelles, et d’activer l’intégration verticale sur le marché des imprimantes A3. Il espérait clore cette opération endéans les 12 mois.

HP Inc disposait jusqu’à hier de toutes les autorisations à l’exception de celle des autorités chinoises. A présent c’est chose faite puisque le ministère chinois du commerce vient de donner son accord mais avec quelques restrictions. La firme américaine doit être « juste et raisonnable » lorsqu’elle vend des imprimantes A4 sur le marché chinois et doit fournir tous les six mois au ministère un relevé des ventes et des prix appliqués. Par ailleurs, elle ne peut pas prendre de participations dans les fabricants chinois d’imprimantes A4, sauf s’il s’agit d’investissements minoritaires en actions. Enfin, la firme de Palo Alto ne peut pas modifier ses imprimantes pour restreindre leur compatibilité avec des « tierces parties », ni indiquer dans ses publicités que ses produits sont incompatibles avec ceux d’autres fournisseurs.

HP Inc espère à présent finaliser l’opération d’ici le 31 décembre prochain.

Avec cette acquisition, le fabricant met la main sur plus de 6.500 brevets d’impression et sur un centre de recherche dédié en Corée du Sud, ainsi que sur des centres opérationnels et de production situés principalement aux Etats-Unis, en Inde, en Chine, au Japon, en Russie, au Canada et au Brésil. L’ensemble emploie environ 6.000 personnes, dont 1.300 chercheurs et ingénieurs.