Si les décideurs informatiques américains apprécient Windows 7, peu envisagent une migration rapide. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par nos confrères d’InformationWeek.

La dernière enquête d’InformationWeek démontre que peu de responsables informatiques outre-Atlantique envisagent de migrer rapidement vers Windows7. En effet, à peine 16% des 1.414 professionnels ayant répondu à l’enquête envisagent d’adopter le nouveau système d’exploitation de Microsoft durant les 12 prochains mois, tandis que 40% n’y songent même pas.

Pourtant 90% des entreprises ayant testé Windows 7 ont jugé ce dernier satisfaisant, un tiers d’entre elles le trouvant même excellent. Un bon score si l’on songe qu’en son temps Vista n’avait pas réussi à séduire la clientèle professionnelle, à peine 43% des testeurs ayant été plus ou moins convaincu de la qualité du produit.

Il ressort également de l’étude que certains DSI s’apprêtant à franchir le pas, le feront sous la pression des salariés. « Nos employés sont très bien équipés chez eux et souhaitent désormais des outils up to date à leur bureau. Windows 7 est probablement meilleur que Vista, donc je l’achète  », explique ainsi le responsable informatique de l’administration sanitaire du comté de Los Angeles.

Chez le géant de la conserve Del Monte, on s’apprête à faire de même dans les prochaines semaines mais pour de toutes autres raisons . « Si vous avez un PC que vous utilisez 40 heures par semaine, que vous emportez en voyage, qui de plus est facile à utiliser, à démarrer et à éteindre et que vous ne devez pas faire appel aux maigres ressources informatiques de la société pour diagnostiquer un problème, vous obtenez un réel gain de productivité ». C’est donc le ROI qui justifie la migration.

 

D’ailleurs, c’est également pour des raisons financières que bon nombre d’entreprises ne bougeront pas. « Je n’ai ni l’argent pour cela, ni le temps de déployer et de former les salariés », raconte de son côté un patron de PME qui a cependant testé – et apprécié – la release candidate. Cette enquête digérée, on se dit que Microsoft a encore du souci à se faire.