Retour vers le futur pour Back Market : la place de marché française spécialisée dans le matériel digital reconditionné passe du 100% en ligne à des boutiques ayant pignon sur rue. Selon le PDG de la société, Thibaud Hug de Larauze, l’avenir est à la réparation et aux magasins physiques.
Thibaud Hug de Larauze a annoncé hier en exclusivité à La Tribune qu’il comptait déployer – avec un partenaire de distribution – un réseau de 500 points de vente en France d’ici à la fin de cette année 2025. Pour faire parler de Back Market aux Etats-Unis où 70% des achats de matériel digital reconditionné ont lieu en ligne, il annonce l’ouverture d’une première boutique physique à New York.
Dans la foulée, Back Market se lance également sur le marché de la réparation de produits numériques, dès aujourd’hui, en France, en Allemagne et en Espagne. Et d’’affirmer que les boutiques accueilleront tout le monde, y compris les personnes qui veulent faire réparer des appareils qu’elles n’ont pas acheté via Back Market. L’offre de réparation concerne notamment des smartphones, des tablettes, ou encore des consoles et des appareils photos. Elle sera « soit de manière ponctuelle, soit bientôt via un modèle d’abonnement mensuel (6,99EUR/mois pour des réparations illimitées) ».
Fondée en 2014, Back Market est présente dans 17 pays, revendique 17 millions de clients et s’appuie sur un réseau de 1.800 partenaires. La licorne française anticipe un CA de plus de 3 milliards d’euros en 2025, contre 2,1 milliards en 2023.