La rentrée démarre lourdement pour les salariés d’Atos. L’ESN a annoncé le 9 septembre un plan de réorganisation en France qui « pourrait entraîner la suppression de 135 postes en CDI, au maximum, sur les 9 631 que compte le Groupe sur le territoire ». Le projet a fait l’objet d’une présentation le même jour aux partenaires sociaux.

Le projet s’inscrit dans le cadre du plan de transformation « Genesis » engagé en mai. Son objectif selon Atos est de « d’optimiser l’organisation, permettant ainsi de gagner en cohérence et en compétitivité afin de relever les défis futurs tout en conservant une expertise locale essentielle. Il reflète la volonté du Groupe de renouer avec une trajectoire de croissance robuste et durable et de consolider sa position de leader mondial dans les technologies de pointe ».

Atos promet des « mesures d’aide et de reclassement adaptées et durables » pour les salariés concernés et va engager le 16 septembre des négociations avec les partenaires sociaux pour définir les modalités précises du plan de sauvegarde de l’emploi.

Selon nos confrères de LMI et de source syndicale, les postes visés concerneraient principalement les fonctions de support et de management, notamment dans les départements RH, finance et marketing.

Après trois années de débâcle et la reprise par ses créanciers du groupe lourdement endetté, l’effectif du groupe a fondu, passant de plus de 110.000 collaborateurs en 2022 à moins de 70.000 cette année. Atos a aussi poursuivi sa stratégie de cession d’actifs dont Worldgrid (1.100 collaborateurs) en 2024 et des activités Advanced Computing (2.500 collaborateurs) à l’état en 2025.