Des négociations concernant le départ de 99 salariés au travers d’une rupture conventionnelle collective (RCC) débutent ce lundi chez IBM France. C’est ce qu’a indiqué à l’AFP une source syndicale. L’information a été confirmée par la direction de la filiale qui entend aboutir avant la fin du trimestre. Prévue par la récente réforme du Code du travail, la RCC doit toutefois faire l’objet d’un accord syndical majoritaire au sein de l’entreprise pour être valide.

Selon la source syndicale, cette annonce s’inscrit dans un plan de réductions d’effectifs au niveau européen. On notera à ce sujet, que Big Blue a rendu public le mois dernier le redéploiement du tiers de sa division Global Technology Services, redéploiement qui laissait environ 5.500 personnes dans le monde « en attente de solution ». Quelques jours après, un document interne annonçait la fusion de la division avec l’entité Global Technology services (GTS) dans une nouvelle structure baptisée tout simplement IBM Services.

Concernant la présente RCC, la direction d’IBM France a indiqué à l’AFP la nécessité d’adapter les compétences à l’évolution du marché. Elle a expliqué qu’elle recrutait actuellement dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et des services. La société a d’ailleurs ouvert à Lille le mois dernier un nouveau centre d’opérations de sécurité (SOC) à Lille, destiné à servir les entreprises de tous secteurs, françaises et étrangères, établies dans l’Hexagone. Opérationnel 24h sur 24, 7 jours sur 7, il emploiera une centaine de personnes.

Au cours des dernières années plusieurs plans de départs volontaires classiques et les licenciements secs ont eu lieu chez IBM France. D’autres ruptures conventionnelles collectives risquent donc de se produire dans le futur.

La filiale française de Big Blue emploie à ce jour environ 7.500 personnes.