Impact_2011A l’occasion de sa conférence Impact 2011, IBM a annoncé la version 8 de son serveur d’applications WebSphere, sensée faciliter la migration Cloud et accélérer le déploiement d’applications multi-canaux.

 

S’il était un mot à retenir à la fin de ce premier jour d’Impact 2011, ce serait “transformation”, un mot martelé par IBM à l’occasion de sa conférence entièrement dédiée à la cause de l’intégration d’application, du cloud et des processus métiers. « Les entreprises muent vers le Cloud et vers le modèle des architectures orientés services » indique Marie Wieck, directrice général de la branche Application & Integration middleware de la division IBM Software, une mue symbolisée ici à Las Vegas par la sortie tambour battant de la version 8 de Websphere, le serveur d’applications phare du groupe.

Première révision majeure de la solution depuis 1998, Websphere 8 se veut la première plate-forme d’entreprise à supporter Java EE 6. Mais la principale nouveauté est sans doute que le code du logiciel a été entièrement remanié. Résultat, selon Marie Wieck : WebSphere 8 doit accélérer le développement et le déploiement d’applications, en proposant des fonctions d’automatisation, une sécurité et un contrôle renforcé côté utilisateur. Cette accélération de déploiement passe notamment par l’ajout de toolkit de migration et par le support de langages dynamiques, à l’image des très tendances Ruby et Python.

Websphere, point d’entrée vers le Cloud

 

Mais ce n’est pas tout. IBM a accompagné la sortie de son socle middleware d’une série de produits orientés cloud, dont l’objectif, encore une fois, doit accélérer le déploiement d’applications sur une infrastructure de cloud privé. IBM fait ainsi gonfler son portefeuille Websphere d’une brique baptisée Application Accelerator dont le but, en s’adossant à l’infrastructure cloud d’Akamai,  est de permettre aux entreprises de diffuser des applications en mode hébergé. Dans cette même logique, Workload Deployer est également un facilitateur de déploiement d’applications vers le cloud privé. Cette offre fournit une série de templates de déploiement de services ainsi que des bonnes pratiques, triées par IBM. 

Dans un autre registre, IBM a également décidé de renforcer son offre WebSphere sur le terrain de la mobilité. Le groupe a ainsi annoncé le Mobility Feature Pack qui permet d’optimiser puis d’opérer des déploiements d’applications sur des multiples terminaux, que ce soit pour les smartphones (Blackberry et l’iPhone sont notamment cités) ou les tablettes, indique encore Marie Wiek. 

Etonnement, cette diffusion d’applications sur de multiples terminaux, est l’annonce qui a semblé séduire le plus les partenaires présents à Impact. A l’image de la société néo-zélandaise Aviarc, qui édite une plate-forme de développement d’application dans le Cloud. Selon ses responsables, “IBM nous propose des solutions capables de décliner les applications sur de multiples terminaux”. Et de se féliciter de l’intégration des accélérateurs de déploiement mobiles (Mobility Packs) et des nouveaux outils cloud (Websphere Application Accelerator). Mais surtout, selon eux, l’un des gros intérêts pour un éditeur de solution est “d’effacer les frontières entre on-premise et Cloud” en permettant aux entreprises de s’appuyer sur un socle unique (Websphere donc) et de réutiliser les composants. Un point fort selon eux en matière d’intégration.

Il faut ajouter que Big Blue, sur le marché du middleware et de l’intégration, joue sur du velours.  Depuis 10 ans, le très sérieux Gartner couronne Big Blue roi du secteur, devançant de très loin son plus direct concurrent, Oracle. Chiffres à l’appui : en 2010, IBM détenait environ 32,6 % d’un marché de 17,6 Md$ – avec une croissance deux fois plus rapide que celle du marché, soit 14,4% au lieu de 7,3%. On comprend mieux l’attention porté par Big Blue au coeur de son offre Middleware…

Oracle au pilori

Même si IBM reste le n°1 du secteur du middleware, le groupe a profité d’Impact 2011, pour égratigner l’image d’Oracle, via une campagne de publicité affichée à l’aéroport de Las Vegas (voir illustration). On pouvait lire : “WebSphere : payer 57 % de moins qu’avec Oracle webLogic”, ou encore “DB2 : Ne payez vous pas trop cher pour votre base de données Oracle ? Réponse : si vous payez vraiment trop cher pour Oracle Database”. Larry Ellison devrait apprécier .

 

Egalement sur Le MagIT :

Neuf trophées pour les entreprises qui se projettent dans le cloud computing 

Spécial sécurité : Avast aux fraises, Microsoft en visite à Padirac et Adobe Flash transformé en passoire

 

A l’occasion de sa conférence Impact 2011, IBM a annoncé la version 8 de son serveur d’applications WebSphere, sensée faciliter la migration Cloud et accélérer le déploiement d’applications multi-canaux.  S’il était un mot à retenir à la fin de ce premier jour d’Impact 2011, ce serait “transformation”, un mot martelé par IBM à l’occasion de sa conférence entièrement dédiée à la cause de l’intégration d’application, du cloud et des processus métiers. « Les entreprises muent vers le Cloud et vers le modèle des architectures orientés services » indique Marie Wieck, directrice général de la branche Application & Integration middleware de la division IBM Software, une mue symbolisée ici à Las Vegas par la sortie tambour battant de la version 8 de Websphere, le serveur d’applications phare du groupe.

Première révision majeure de la solution depuis 1998, Websphere 8 se veut la première plate-forme d’entreprise à supporter Java EE 6. Mais la principale nouveauté est sas doute que le code du logiciel a été entièrement remanié. Résultat, selon Marie Wieck : WebSphere 8 doit accélérer le développement et le déploiement d’applications, en proposant des fonctions d’automatisation, une sécurité et un contrôle renforcé côté utilisateur. Cette accélération de déploiement passe notamment par l’ajout de toolkit de migration et par le support de langages dynamiques, à l’image des très tendances Ruby et Python.

Websphere, point d’entrée vers le Cloud Mais ce n’est pas tout. IBM a accompagné la sortie de son socle middleware d’une série de produits orientés cloud, dont l’objectif, encore une fois, doit accélérer le déploiement d’applications sur une infrastructure de cloud privé. IBM fait ainsi gonfler son portefeuille Websphere d’une brique baptisée Application Accelerator dont le but, en s’adossant à l’infrastructure cloud d’Akamai,  est de permettre aux entreprises de diffuser des applications en mode hébergé. Dans cette même logique, Workload Deployer est également un facilitateur de déploiement d’applications vers le cloud privé. Cette offre fournit une série de templates de déploiement de services ainsi que des bonnes pratiques, triées par IBM. 

Dans un autre registre, IBM a également décidé de renforcer son offre WebSphere sur le terrain de la mobilité. Le groupe a ainsi annoncé le Mobility Feature Pack qui permet d’optimiser puis d’opérer des déploiements d’applications sur des multiples terminaux, que ce soit pour les smartphones (Blackberry et l’iPhone sont notamment cités) ou les tablettes, indique encore Marie Wiek. 

Etonnement, cette diffusion d’applications sur de multiples terminaux, est l’annonce qui a semblait séduire le plus les partenaires présents à Impact. A l’image de la société néo-zélandaise Aviarc, qui édite une plate-forme de développement d’application dans le Cloud. Selon ses responsables, “IBM nous propose des solutions capables de décliner les applications sur de multiples terminaux”. Et de se féliciter de l’intégration des accélérateurs de déploiement mobiles (Mobility Packs) et des nouveaux outils cloud (Websphere Application Accelerator). Mais surtout, selon eux, l’un des gros intérêts pour un éditeur de solution est “d’effacer les frontières entre on-premise et Cloud” en permettant aux entreprises de s’appuyer sur un socle unique (Websphere donc) et de réutiliser les composants. Un point fort selon eux en matière d’intégration.

Il faut ajouter que Big Blue, sur le marché du middleware et de l’intégration, joue sur du velours.  Depuis 10 ans, le très sérieux Gartner couronne Big Blue roi du secteur, devançant de très loin son plus direct concurrent, Oracle.  Chiffres à l’appui : en 2010, IBM détenait environ 32,6 % d’un marché de 17,6 Md$ – avec une croissance deux fois plus rapide que celle du marché, soit 14,4% au lieu de 7,3%. On comprend mieux l’attention porté par Big Blue au coeur de son offre Middleware… Oracle au pilori Même si IBM reste le n°1 du secteur du middleware, le groupe a profité d’Impact 2011, pour égratigner l’image d’Oracle, via une campagne de publicité affichée à l’aéroport de Las Vegas (voir illustration). On pouvait lire : “WebSphere : payer 57 % de moins qu’avec Oracle webLogic”, ou encore “DB2 : Ne payez vous pas trop cher pour votre base de données Oracle ? Réponse : si vous payez vraiment trop cher pour Oracle Database”. Larry Ellison devrait apprécier . Egalement sur Le MagIT :Neuf trophées pour les entreprises qui se projettent dans le cloud computing Spécial sécurité : Avast aux fraises, Microsoft en visite à Padirac et Adobe Flash transformé en passoire