Amazon et Microsoft ont chacun annoncé une offre pour contrer le cloud d’Oracle. La firme de Seattle devrait ainsi lancer bientôt AWS Database Migration Service, une solution qui comme son nom l’indique permet de migrer les bases de données sur site en production d’Oracle, SQL Server, MySQL et PostgreSQL vers AWS.

Le vice-président d’AWS, Adam Seplinsky, a expliqué au Wall Street Journal que des centaines de clients avaient utilisé une version pilote du produit et avaient ainsi transféré plus de 1.000 bases de données vers le cloud d’Amazon. Selon CRN cette fois, cette version pilote qui a fait ses débuts au mois de novembre lors de la conférence re-Invent d’Amazon ne nécessite pas plus de 10 à 15 minutes pour être configurée et permet de migrer une base de données de 1 téraoctet pour environ 3 dollars. Lors de l’événement, Andy Jassy, senior vice-président Web Services d’Amazon, a expliqué que le produit permettait aux entreprises de se « libérer des mauvaises relations avec les fournisseurs de bases de données », une pique adressée on s’en doute à Oracle, qui avait lancé quelques mois plus tôt une vaste opération d’audit des licences auprès de ses clients.

De son côté, Microsoft, qui a lancé SQL Server 2016 la semaine dernière, invite les clients américains d’Oracle à migrer vers la solution et à bénéficier de licences gratuites, d’un support à la migration, et d’une formation en ligne destinée aux administrateurs eux aussi proposés gracieusement. L’offre, qui se termine le 30 juin prochain, implique toutefois que le client signe une Microsoft Software Assurance de 3 ans.

« Si votre solution de traitement des données vous impose des coûts supplémentaires pour des choses telles que la sécurité, les performances in-memory, une haute disponibilité, la business intelligence et des solutions analytiques avancées, il est temps de vous libérer et de choisir la solution de traitement des données tout compris », indique l’éditeur sur son site.