Apparemment, cela roule pour Pivot3. Société privée, le spécialiste de l’hyperconvergence ne publie pas de chiffres précis mais annonce pour le premier semestre 2016 une croissance de son chiffre d’affaires de l’ordre de 103% sur un an. Il revendique par ailleurs 400 nouveaux clients, portant son parc à 2.200, ainsi que 16.000 systèmes installés dans le monde. Ses effectifs ont crû de 40% pour atteindre 230 personnes.

L’entreprise texane, qui a acquis en début d’année le spécialiste du stockage Flash au format PCIe NexGen Storage, a intégré la technologie de ce dernier à une nouvelle offre ( vSTAC SLX). Elle a par ailleurs rejoint il y a un peu plus d’un an la cohorte des partenaires de Lenovo en matière d’hyperconvergence, où elle côtoie Nutanix, Simplivity VMware vSan ou encore Datacore. Son architecture logicielle est ainsi intégrée à la plateforme System X Broadwell du constructeur chinois pour offrir des capacités de stockage de plusieurs pétaoctets.

« Pivot3 connaît une croissance record doublée d’une plus grande efficacité. Nous bâtissons une entreprise compétente, innovante, visionnaire, centrée sur le client, à forte croissance et stable financièrement, gagnant le respect de nos clients et de l’industrie », affirme dans un communiqué le CEO, Ron Nash. « Aucun de nos concurrents ne possède tous ces attributs qui définissent et distinguent notre activité. Nous sommes ici pour bâtir une entreprise à succès sur le long terme, avec la meilleure technologie, la meilleure équipe et une stratégie de croissance prudente sur le plan financier. »

Un des principaux responsables de cette croissance financière, le CFO Mike Dansby, qui avait rejoint Pivot3 en juin 2014, vient cependant de quitter la société pour rejoindre Consero Global Solutions, un spécialiste de l’outsourcing financier. Il est remplacé par Bill Stover qui fut pendant 15 ans le directeur financier de Micron Technology avant de rallier provisoirement le secteur de l’industrie solaire. Selon certaines sources ce changement pourrait précéder une introduction en bourse de la société. Reste à savoir si cette dernière sera en mesure de résister seule dans un secteur à forte croissance mais où la concurrence est redoutable.