VMware a surpris les analystes. Le chiffre d’affaires a progressé de 17% en un an pour atteindre 1,46 milliard de dollars au second trimestre. Si l’on exclut les revenus attribués à Pivotal et les cessions intervenues en 2013

(Zimbra, gamme Protect), la croissance atteint 18%. Wall Street s’attendait à 1,35 milliard de dollars.

Environ 53% du chiffre d’affaires, soit près de 774 millions de dollars, provient de l’international.

Les ventes de licences ont augmenté de 15,6% à 614 millions de dollars.
Les services de maintenance grimpent de 20% à 737 millions de dollars tandis que les services professionnels progressent de 8,2% à 106 millions de dollars.

Commentant ces résultats, le directeur des opérations a expliqué que les activités dans le domaine du cloud hybride avaient progressé de 80% et impliquaient à présent près de 4.000 partenaires. Carl Eschenbach a d’ailleurs salué le rôle du channel dans l’augmentation du chiffre d’affaires, estimant que celui-ci était plus impliqué que jamais.

L’acquisition d’Airwatch pèse en revanche sur le revenu opérationnel qui baisse de 26% à 200 millions de dollars, De son côté, le bénéfice net chute de 32% à 167 millions de dollars ou 0,38 dollar par action.

On ne sait pas si la satisfaction affichée par les analystes s’est étendue aux associés du fond vautour Elliott Management. Il est toutefois peu probable que ce dernier, qui s’est invité au capital d’EMC à hauteur d’un milliard de dollars, renonce à ses manoeuvres en vue de séparer le spécialiste de la virtualisation de sa maison-mère (qui détient 80% du capital) afin de dégager une belle plus value.
Il est à noter que lors de la conférence téléphonique, ni Carl Eschenbach, ni le CEO Pat Gelsinger n’ont abordé le sujet.

Rappelons qu’Elliott Management, sous la houlette de Paul Singer, a mené des raids, couronnés ou non de réussite, à l’encontre d’entreprises telles que Novell, Compuware, BMC Software, Riverbed ou Juniper Newtorks.

Cisco, HP ou Oracle sont donnés comme acquéreurs potentiels de VMware.