Actuellement, un salarié sur dix peut être concerné par le télétravail. A l’horizon 2020, le taux pourrait être de 40 à 50%, avec le développement du télétravail partiel. Un constat étayé par l’étude du CAS (Centre d’analyse stratégique).

 

 

Paradoxalement, les leviers du développement du télétravail se situent hors du cadre juridique : performance des technologies, infrastructures déployées, évolution des organisations et des pratiques de management. Force est néanmoins de constater que le retard français en cette matière, essentiellement culturel, peut être en partie contré par un cadrage moins flou du contexte juridique et social. C’est l’une des principales conclusions du rapport de 150 pages produit par le Centre d’analyse stratégique (cellule prospective rattachée au Premier Ministre) fondé sur l’observation des pratiques de télétravail dans les pays de l’OCDE.

 

Parmi les quatre axes d’action préconisés pour promouvoir les gains d’efficacité liés au télétravail, la sécurisation de ce contexte est mise en exergue. Avec notamment, le souhait d’une clarification de la prise en charge par les assurances, la possibilité d’instaurer un certificat médical d’aptitude au télétravail pour éviter d’éventuels abus de télétravail subi (substitution à un congé de maladie par exemple). En insistant sur le fait que tous les métiers ne sont pas « télétravaillables », le rapport insiste cependant sur la perspective d’un essor du télétravail partiel (un ou deux jours par semaine) et préconise de renforcer les investissements en ce sens, avec la création de télécentres 2.0.

Pour plus d’info : le rapport « Le développement du télétravail dans la société numérique de demain (25 novembre 2009) »