Le Brexit et la filiale française pèsent sur les résultats de Computacenter révèle The Register. A l’issue de son troisième trimestre, le revendeur et fournisseur de services a réalisé un chiffre d’affaires de 900 millions de livres, en recul de 3% sur un an. Confronté notamment à l’attentisme du marché et à l’incertitude qui découle du Brexit, la firme britannique a assisté sur son marché domestique à une baisse de ses revenus, ramenés à 296 millions de livres. Le chiffre d’affaires engrangé par les services y recule de 4%.

Les ventes en France ont atteint 119 millions de livres, en baisse de 6%, avec des produits et services qui reculent de 8 et 1% respectivement. On notera toutefois qu’au cours du deuxième trimestre, le chiffre d’affaires de la filiale avait baissé de 0,9%, ce qui n’avait pas empêché un bond de 40% du résultat opérationnel (lequel n’est pas encore communiqué).

Cette fois-ci, le bon élève est l’Allemagne où les revenus progressent de 3% à 451 millions de livres.

Marginales, les activités américaines ont engrangé 34 millions de livres, ce qui représente une croissance de 13%. Il est vrai que Fusion Storm, acquis au mois d’octobre, n’est pas encore consolidé dans les comptes. Il en va de même pour Misco Nederland aux Pays-Bas.

Computacenter a indiqué que ses perspectives de ventes du quatrième trimestre restaient conformes aux attentes initiales de la direction. « Les principaux moteurs technologiques que sont la numérisation, le cloud et la sécurité, de même que l’amélioration de la capacité en matière de réseau restent robustes. Ces moteurs, associés à notre récente expansion géographique, devraient nous positionner pour une croissance future jusqu’en 2019 et au-delà ».

La société d’Hatfield a ajouté que le pipeline de services professionnels « se développait bien », en partie grâce au rafraîchissement continu des ordinateurs sous Windows 10 par les entreprises, lequel devrait encore se poursuivre pendant plusieurs trimestres. Les services d’infrastructure gérés sont décrits comme « un peu plus difficiles, ce qui rend la croissance plus ardue ».