L’intégrateur de Chatou (Yvelines) a réalisé une belle prise en recrutant fin 2018 l’ancien directeur des ventes de l’intégrateur FPS Guillaume Bourdet. Promu co-directeur de l’agence Ile-de-France de Cheops Technology en mai 2017, peu après que ce dernier a pris le contrôle de FPS, Guillaume Bourdet a finalement préféré rejoindre Tersedia pour prendre la direction de sa division infrastructures et stockage.

Se présentant comme un intégrateur de solutions d’infrastructures multicloud, Tersedia réalise les trois quarts de ses 13 millions de chiffre d’affaires annuel dans le négoce et les services d’infrastructures pour une clientèle d’entreprises de taille intermédiaire qu’il recrute principalement dans les secteurs de la finance et de la santé. Des secteurs soumis à de fortes contraintes de conformité qui a conduit Tersedia a développer des expertises dans l’archivage légal et à valeur probante ou autour de la directive MiFID II. Ses partenaires de prédilection sont HPE et Dell. Avec l’arrivée de Guillaume Bourdet, il ajoute Netapp à cette liste. Depuis deux ans, Tersedia est également partenaire de Microsoft Azure et d’AWS.

Le quart restant de ses revenus provient de ses services managés. Une activité sur laquelle, l’intégrateur a significativement investi l’année dernière. D’abord en se lançant dans une démarche de certification Iso 27001 (gestion de la sécurité de l’information). « Les clients demandent que leurs données soient sécurisées », justifie Julien Mouton, directeur général de Tersedia. Pour l’accompagner dans sa démarche, la société a choisi de se faire accompagner par Deloitte. Entamé en septembre dernier, le processus de certification devrait aboutir cet été. Ensuite, Tersedia a changé d’outil de gestion de ses services managés en adoptant l’offre IWS d’Isilog pour la gestion des demandes clients (ticketing).

Compte tenu de ces investissements, l’entreprise a connu une année 2018 stable en termes de chiffre d’affaires après deux années de forte croissance. En 2016, Tersedia, qui réalisait à l’époque 3,1 M€ de chiffre d’affaires, s’était rapproché de la société d’infogérance Cloud Res-Sources, qui en réalisait 4,6 M€. Le chiffre d’affaires avait alors atteint 10 M€ dès la première année et était monté à 13 M€ l’année suivante.