Exit Gmail et Lotus notes, c’est Microsoft Exchange Online qui sera utilisé par les 23.000 employés de la municipalité de San Francisco. Les récents incidents de BPOS ont conforté la ville dans son choix.
A l’échelle de l’éditeur, c’est un contrat plutôt modeste de 1,2 million de dollars – par an il est vrai – qui va bientôt être signé entre Microsoft et la municipalité de San Francisco. Mais il vaut son pesant de symboles. L’éditeur va en effet doter les 23.000 employés de la ville d’une messagerie Exchange Online. D’après le responsable de la communication de la métropole, Jon Walton, ce choix a été opéré après avoir étudié les solutions concurrentes d’IBM et de Google.
Il n’a pas mentionné l’expérience malheureuse de l’autre grande cité californienne, Los Angeles, qui se débat toujours avec CSC et la firme de Mountain View pour équiper ses 30.000 salariés de Gmail. Il est toutefois probable que cet incident de parcours de Google a pesé dans la décision.
Jon Walton a par ailleurs expliqué que San Francisco, qui utilise à ce jour différentes version sur site d’IBM Lotus Notes et de Microsoft Exchange, pourrait grâce à ce choix se doter plus facilement le moment venu d’autres applications cloud de l’éditeur, notamment la messagerie instantanée ou la vidéoconférence.
Actuellement 300 utilisateurs pilotes san-franciscains utilisent Exchange Online. Trois cents utilisateurs qui ont été victimes la semaine dernières des défaillances de la plateforme de Microsoft, les empêchant pendant plusieurs heures d’accéder à leur messagerie. Un incident plutôt bien vécu semble-t-il puisqu’il a confirmé la ville dans son choix. « Nous avons pu communiquer facilement avec Microsoft pendant l’arrêt du service et constaté qu’ils mettaient tout en oeuvre pour résoudre le problème », a expliqué Jon Walton avant de conclure, « Avoir ses propres serveurs physiques de messagerie ne nous met pas à l’abri d’interruptions de services. »