Lors de la quatrième édition du GreenTech Forum, l’Ademe a révélé les résultats d’une étude portant sur l’impact environnemental de l’usage de 25 métaux au sein d’équipements numériques. Vingt types d’équipements ont été évalués parmi lesquels des PC, des serveurs, des smartphones, des téléviseurs, des tablettes, des consoles de jeux, des objets connectés ou bien des box internet. L’Agence de la transition écologique examine à la fois la composition des équipements, les chaînes d’approvisionnement des métaux, les risques liés à la dépendance à certaines régions pour l’extraction et les perspectives de recyclage. Elle souligne les défis en termes de transparence, de durabilité et de souveraineté.

L’étude identifie cinq métaux comme critiques, même s’ils ne sont pas les plus consommés en volume par ces équipements numériques : l’étain, le ruthénium, l’antimoine, l’argent et le nickel. Elle remarque que l’extraction des métaux est fortement concentrée « dans certains pays, en particulier la Chine » qui est le « premier producteur mondial de 15 des 25 métaux considérés dans l’étude, et en situation de quasi-monopole pour 7 d’entre eux ».

L’Ademe déplore la faible capacité de recyclage des métaux issus des déchets électroniques en France et dans l’Union européenne. Leur recyclage se limite à ceux dont les prix sont les plus élevés comme l’or, l’argent, le cuivre et le platine. L’Agence de la transition écologique souligne que recycler un plus grand nombre de ces métaux serait une option pour réduire la dépendance de la France à l’égard d’autres pays pour ces matières premières.

En conclusion, l’Ademe conseille fortement de privilégier l’éco-conception des équipements et la sobriété.