Invoquant la nécessité d’une « réorganisation stratégique », le PDG et fondateur de Malwarebytes, Marcin Kleczynski, annonce que son entreprise d’antivirus vient de licencier 125 personnes, soit près de 14% de ses effectifs.

Un communiqué de la société de Santa Clara insiste sur le fait que Malwarebytes est en bonne santé financière, que les licenciements sont le résultat de sa planification à long terme et non de pressions extérieures du marché : « Ces derniers mois, Malwarebytes a de plus en plus recentré son activité sur les segments de clientèle des petites et moyennes entreprises (PME) et du marché intermédiaire (…) pour leur donner la priorité, notamment en développant nos partenariats de distribution et en accélérant notre dynamique avec les fournisseurs de services gérés (MSP) ».

Malwarebytes tente ainsi, tant bien que mal, de se distancier des récentes coupes dans le personnel d’autres entreprises technologiques américaines de cybersécurité en phase de développement, telles que Lacework et Cybereason qui ont licencié juste pour conserver leurs liquidités.

Fondée en 2008, Malwarebytes a levé environ 80 millions de dollars de financement au fil des ans. Son dernier tour de table date de 2016 : une rondelette somme de 50 millions de dollars obtenue dans le cadre d’une levée de fonds de série B menée par Fidelity Management and Research Co.