La réduction des coûts engagée par IBM  ? qui se traduit notamment par la suppressions de plusieurs milliers d’emplois dans le monde dont 1.300 en France – a permis au géant informatique d’annoncer un bénéfice trimestriel en hausse de 3% à 4,3 milliards de dollars.

À 3,91 dollars par action, cela représente 8% de plus que les 3,51 dollars atteints un an auparavant. Précisons que la bourse s’attendait à 3,77 dollars. La marge brute est ainsi de 48,7%, soit 1 point de plus qu’en 2012.

En conséquence, la société revoit ses prévisions à la hausse et table désormais sur un bénéfice par action de 16,90 dollars contre 16,70 dollars prévus initialement.

Ces chiffres ne tiennent toutefois pas compte du milliard de dollars de charges consacrées à la restructuration. Sur une base GAAP, le bénéfice net est d’ailleurs de 3,2 milliards de dollars, en baisse de 17%, et le bénéfice par action est en recul de 13% à 2,91 dollars.

Le chiffre d’affaires de son côté a baissé de 3% à 24,9 milliards de dollars alors que Wall Street s’attendait à 25,4 milliards de dollars.

L’avenir n’est donc pas sans nuages pour Big Blue. D’autant que la société a d’ores et déjà fait savoir qu’un « substantiel bénéfice » qu’elle attendait pour le second semestre ne sera probablement pas réalisé.

Sur un plan géographique, la société ne fait aucun gain dans aucune région, si ce n’est un modeste 1% dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Par ailleurs, peu de secteurs d’activités échappent à la déprime. Le segment Global Technology Services décline de 5% à 9,5 milliards de dollars, tandis que celui des Global Business Services recule de 1% à 4,6 milliards de dollars. En revanche le backlog au 30 juin était de 141 milliards de dollars, en hausse de 3%.

Le hardware voit son chiffre d’affaires baisser de 12% à 3,8 milliards de dollars. La chute est particulièrement brutale pour les Systèmes Power (-25%) et les Systèmes X (-11%). En revanche les mainframes Systèmes Z progressent de 10%.

La société tire toutefois son épingle du jeu dans le domaine des logiciels dont le chiffre d’affaires progresse de 4% à 6,4 milliards de dollars.

Enfin, les services financiers accusent un recul de 6% à 487 millions de dollars.