Si l’on en croit différentes sources des deux côtés de l’Atlantique,  Apple pourrait bien se retrouver une nouvelle fois sous les projecteurs de Bruxelles. Le fabricant à la pomme ferait en effet pression sur les opérateurs pour qu’ils acquièrent des iPhone et iPad en grande quantité et qu’ils consacrent une part importante de leur budget marketing à ces terminaux.

En cas de refus ou de quotas non atteints ils se verraient imposer des pénalités ou ne seraient plus autoriser à commercialiser ces appareils.

Plusieurs de ces opérateurs se seraient confiés à la Commission européenne sans toutefois porter formellement plainte contre le géant de Cupertino.

Bruxelles semble avoir pris ces accusations au sérieux. « La Commission étudie la situation et les informations qui ont été portées à sa connaissance par ces acteurs du secteur », a déclaré Antoine Colombani, le porte-parole du commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia.

Il annonce que la Commission interviendra dans le cas où elle découvrira l’existence de comportements anticoncurrentiels « préjudiciables aux consommateurs ».

« Nos contrats respectent entièrement la législation, quel que soit l’endroit où nous sommes présents, y compris dans l’Union européenne », s’est bien entendu défendu un porte-parole d’Apple interrogé par l’AFP.

L’entreprise a fait l’objet de plusieurs enquêtes préliminaires pour position dominante de la part de Bruxelles depuis 2010 sans que celles-ci aient débouché sur une mise en demeure ou des sanctions, Apple préférant généralement assouplir sa position.