Les fonds d’investissement américains ont revu leurs participations. Si certains se sont précipité sur les entreprises dont les titres pâtissent de l’arrêt de la plupart des activités aux Etats-Unis  comme c’est le cas pour le secteur de l’énergie, l’industrie hôtelière, les transports, les casinos ou encore les centres de villégiature, d’autres se sont rués sur les valeurs technologiques dont les revenus devraient rester relativement stables cette année rapporte Reuters.

Les hedge funds Viking Global Investors, Maverick Capital, Moore Capital Management et Arrowstreet Capital ont ainsi augmenté leur participation dans Microsoft dont le produit Teams bénéficie d’une forte demande depuis l’instauration du télétravail. L’investisseur Stanley Druckenmiller a de son côté augmenté sa position de 713% dans Amazon via sa holding Duquesne Family Office. Les actions d’Amazon ont en effet atteint un sommet sans précédent le 30 avril, en partie grâce aux commandes croissantes de produits de consommation à un moment où de nombreux petits détaillants ont fermé leurs portes. Stanley Druckenmiller a par ailleurs augmenté sa participation de 75% dans Facebook. Les gestionnaires de fonds se sont également rués sur des géants comme Apple ou Alphabet. Enfin Elliott a pris des participations dans Oracle et Dropbox, mais a en revanche cédé ses actions Citrix.