Forcées de dévoiler par la SEC (Security and Exchange Commissions) toutes cyber-attaques, les 27 plus grandes compagnies américaines côtées en bourse, victimes d’attaques informatiques, ont nié

avoir subi des pertes financières importantes. Allant alors à l’encontre des autorités fédérales américaines qui affirment, quant à elles, que des milliards de dollars de secrets confidentiels ont été dérobés par ce biais.

Pour Sascha Meinrath de la New America Foundation, cité par l’agence Bloomberg : « il y a un décalage réel entre ce que les sociétés déclarent à leurs actionnaires et ce qu’elles déclarent aux régulateurs. » Et ce décalage ne permet pas aux agences fédérales de bien comprendre la réalité de ces cyber-attaques. Pour Larry Ponemon, président du Ponemon Institute, spécialisé dans la sécurité informatique, ce décalage est facile à expliquer : « Une grande majorité des sociétés ont une approche minimaliste de la chose et elles ne dévoilent que le strict minimum pour ne pas avoir d’ennuis. »  Rendant d’autant plus difficile toute estimation correcte du coût financier des cyber-attaques à leurs égards.

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