Le distributeur de logiciels à valeur ajoutée Siener Informatique a été racheté par le Britannique QBS Software rapporte CRN UK. Les conditions financières de l’opération ne sont pas dévoilées. Basé à Ivry-sur-Seine, Siener Informatique emploie dix salariés et distribue un peu moins de 20 éditeurs de logiciels dans les domaines du multimédia (Corel, Techsmith), du développement (Flexera, Jetbrains, Sapien, Idm), des réseaux (Solarwinds), de la communication/collaboration (GlobalScape, GFI Kerio), de la sécurité (Acunetix, ESET,DeviceLock…) et de la gestion d’entreprise (Mindjet, Novastor…). La société qui a vu le jour en 1990 revendique par ailleurs une très bonne connaissance des offres des principaux éditeurs du marché (Microsoft, Adobe, Autodesk, VMWare…) ainsi qu’une croissance régulière depuis 25 ans. Elle propose également des services (formation, déploiement de logiciels, installation et migration de serveurs de messagerie, support technique…).

Le CEO de QBS Software Dave Stevinson a expliqué à nos confrères que cette acquisition avait été réalisée pour améliorer le service fourni par QBS aux revendeurs d’envergure internationale tels que Computacenter, SCC, et Insight. « Une grande partie de notre activité provient de partenaires clés qui ont eux-mêmes une présence internationale », a-t-il déclaré.  « En outre, beaucoup de nos éditeurs de logiciels souhaitent se développer à l’international et nous leur permettons de le faire en créant ce bureau. »

L’an dernier, le grossiste britannique a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 60 millions de livres.

Siener Informatique conservera à court et à moyen terme son image de marque et sa direction actuelle.

Dave Stevenson a indiqué que QBS étudiait activement de nouvelles acquisitions en Europe, notamment en France, pour laquelle il avait « des projets ambitieux ». « Nous suivons un processus constant d’internationalisation et la France est un très grand marché pour les logiciels. Nous avons trouvé la bonne cible à acquérir et nous avons pu conclure l’accord plus rapidement que les autres contrats sur lesquels nous travaillons. » Il a assuré que cette stratégie n’avait aucun rapport avec le Brexit mais qu’il s’agissait d’aider ses partenaires à concrétiser leurs ambitions en Europe.