Un Steve Jobs day décrété par le gouverneur de Californie, un hommage à l’université de Standford, une cérémonie au siège d’Apple et une composition musicale à base de Mac, la Jobs mania ne faiblit pas.

 

La Jobs mania ne faiblit pas, bien au contraire. Ainsi, le dimanche 16 octobre a été décrété « Steve Jobs day » par le gouverneur de Californie Jerry Brown.

Selon ce dernier, le fondateur d’Apple, décédé le 5 octobre, dernier était « un visionnaire californien unique en son genre » ayant incarné l’esprit d’un Etat « que le monde entier regarde avec envie pour savoir ce que réserve le futur ».


L’information avait été transmise via twitter (pour iPhone) par le politicien, ce qui a donné lieu à un flot considérable de tweets. Si la majorité d’entre eux approuvent la commémoration, d’autres sont plus critiques. « Pourquoi pas un Dennis Ritchie day ? Créateur d’Unix (sur quoi sont basés les Macs), de C (un des langages les plus populaires), et ainsi de suite », peut-on lire sur l’un d’entre eux.

Un hommage privé à l’université de Standford – où Steve Jobs l’autodidacte prononça en 2005 un mémorable discours, expliquant notamment pourquoi il ne regrettait pas d’avoir abandonné ses études – a été organisé par son épouse, Lauren Powell. Interdit à la presse, il a rassemblé plusieurs centaines d’invités triés sur le volet, des proches ainsi que des personnalités. Ces dernières, parmi lesquelles le chanteur Bono (U2), l’ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton, et le patron de Samsung, Lee Jae-Yong, ont pris place à bord de véhicules noirs avant d’emprunter l’allée menant à la chapelle de l’université parsemée de bougies.

Une autre cérémonie d’hommage, destinée cette fois aux salariés d’Apple, sera organisée le 19 octobre dans l’amphithéâtre du siège de la compagnie à Cupertino.

Ils écouteront peut-être religieusement « Thak you Steve », l’hommage musical au co-fondateur d’Apple, composé par le DJ AzRmusic à base de sons de Mac et autres iPhone.