Des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, des prévisions annuelles en retrait : IBM souffle à la fois le chaud et le froid.

Au cours du premier trimestre, clos le 31 mars, le chiffre d’affaires a grimpé de 5% à 19,07 milliards de dollars alors que Wall Street tablait sur 18,82 milliards de dollars. A l’exception des services financiers qui restent stables, tous les secteurs, y compris le hardware (+8%) et les services (+5%), progressent. « Ces résultats confirment que nos clients apprécient nos technologies innovantes, notre expertise sectorielle ainsi que notre engagement et nos actions pour gérer leur confidentialité et leurs données », commente dans un communiqué la CEO de l’entreprise, Ginni Rometty.

Les impératifs stratégiques génèrent sur un an 37,7 milliards de dollars, c’est 12% de plus qu’un an plus tôt, dont 17,7 milliards de dollars pour le cloud en général (+22%) et 10,7 milliards de dollars pour le SaaS (+25%). Au cours du trimestre, les revenus provenant de l’analytique progressent de 9%, ceux issus de la mobilité de 19% et ceux générés par les solutions de sécurité bondissent de 65%.

En revanche, la marge brute totale recule de 0,6 point à 43,2%.

Le bénéfice net atteint 1,68 milliard de dollars, c’est 4% de moins qu’un an auparavant, soit 1,81 dollar par action. Le bénéfice hors éléments exceptionnels (non-GAAP) par action est de 2,45 dollars, alors que les analystes prévoyaient 2,41 dollars.

Big Blue s’attend pour l’ensemble de l’exercice à un bénéfice par action de 11,58 dollars et à un bénéfice par action non-GAAP de 13,80 dollars alors que Wall Street tablait sur un bénéfice hors éléments exceptionnels de 13,84 dollars. Résultat : dans les échanges après-bourse le titre a perdu près de 6%.