Mais où cela va-t-il s’arrêter ? Entraîné par le déclin de ses activités historiques, IBM enregistre au second trimestre la 21ème baisse consécutive de son chiffre d’affaires. Avec des revenus de 19,29 milliards de dollars, la baisse est de 4,7%. C’est le plus fort recul enregistré par Big Blue au cours des cinq derniers trimestres. Les analystes s’attendaient à un chiffre d’affaires de 19,46 milliards de dollars. Le bénéfice net GAAP a quant à lui reculé de 7% à 2,33 milliards de dollars ou 2,48 dollars par action.
Les « impératifs stratégiques », qui représentent 43% des revenus du trimestre, ont vu globalement leurs ventes grimper de 7% (cloud +17%, analytique +6%, mobilité +29%, réseaux sociaux +3%, sécurité +5%), contre un gain de 12% au cours des douze derniers mois. Lors de la présentation des résultats aux analystes, le directeur financier Martin Schroeter a expliqué que, contrairement aux trimestres précédents, cette croissance était entièrement organique, les dernières acquisitions n’étant pas finalisées. Il a précisé que d’autres acquisitions étaient prévues.
Par segment, les ventes de solutions cognitives (Watson) reculent de 1%, les global business services enregistrent un recul de 2%, les services technologiques & plateformes cloud affichent -4% et les services financiers s’enfoncent de 2%. Avec – 10%, la plus forte baisse est enregistrée par le hardware. IBM place toutefois beaucoup d’espoir dans l’IBM Z, son mainframe destiné au chiffrement des données lancé récemment.
Sur un plan géographique, le chiffre d’affaires a baissé de 3% dans les Amériques, de 5% dans la région EMEA (l’Allemagne et le Royaume-Uni étant les mauvais élèves de la région) et de 1% dans la zone Asie/Pacifique.