En 2009, la PME de Cesson-Sévigné Enensys Technologie, spécialisée dans les équipements et les logiciels pour la transmission d’images numériques était placée en redressement judiciaire, les investissements dans le secteur étant stoppés par la crise économique qui sévissait alors. Deux ans plus tard un plan de continuation était validé par le tribunal de commerce de Rennes.  D’une durée de 10 ans, il visait à apurer la dette de 3,2 millions d’euros. Celle-ci vient d’être soldée avec quatre ans d’avance sur le calendrier révèlent Les Echos, la société ayant par ailleurs reconstitué ses fonds propres. Une véritable prouesse, d’autant que le président fondateur et directeur général de la société bretonne, Régis Le Roux n’a pas ouvert la partie du capital qu’il contrôle à des investisseurs extérieurs. Une prouesse également à mettre au crédit du directeur financier Guenhael Le Roch qui a su contrôler les cordons de la bourse. Ce dernier est entré chez Enensys début 2006, peu après l’entrée en bourse de l’entreprise.

Ce redressement ne s’est toutefois pas fait sans casse puisque les effectifs ont été divisé par deux. Aujourd’hui l’entreprise de Rennes Atalante a réembauché et emploie 110 personnes dont de nombreux ingénieurs et chercheurs.

En 2016, Enensys a engrangé 11 millions de chiffre d’affaires dont plus des trois quarts à l’international. C’est d’ailleurs l’internationalisation qui a sauvé la société a indiqué à nos confrères Guenhael Le Roch.

Emensys va poursuivre sa trajectoire avec la ferme intention de rester indépendante. Fortement soutenue par le Conseil régional de Bretagne, Bretagne Commerce International, Rennes Métropole, le Conseil général d’Ille et Vilaine et le Réseau Entreprendre en Bretagne, la société joue la carte de la région puisque ses équipements sont fabriqués chez un sous-traitant à Lanester dans le Morbihan.