CommVault a été créé en 1998 autour d’un logiciel de backup up mais propose désormais une panoplie de neuf groupes d’outils d’administration. Robert Hammer, CEO de l’éditeur a répondu aux questions d’InformatiqueNews.

IN : Comment procédez-vous avec vos logiciels de backup vis a vis à vis des hébergeurs et des firmes impliquées dans le cloud qui souvent ont leurs propres outils ?

Robert Hammer : « On a commencé à travailler très tôt avec Rackspace, Amazon et bien d’autres. On est désormais sur le cloud Azure. On assure le back up des services de Microsoft et l’on travaille avec plus de 200 MSP importants. Le fait d’avoir toujours travaillé avec les grandes entreprises mondiales a favorisé tous ces contacts. Mais on ne fait pas que du back up, c’est même devenu une expression que l’on utilise de moins en moins en interne. On fait du « data management » avec des outils d’analyse et des services d’automatisation. On est les seuls, à notre avis, à proposer des solutions aussi intégrées du point de vue gestion. »

IN : Le fait d’avoir transformé vos programmes pour le cloud a t-il réduit votre marché de l’entreprise classique?

RH : « Ce n’est pas perceptible. On vend très souvent à la fois des logiciels classiques et des logiciels dans le cloud aux mêmes entreprises. 10% de nos revenus proviennent des ventes aux hébergeurs. Nous continuons à vendre en direct avec les grands comptes et en indirect via des partenaires spécialisés sur le marché des PME. Sur le marché des grandes entreprises, c’est la formule de cloud hybride qui a désormais le plus de succès. »

 IN : Si vos ventes chez les hébergeurs et les grandes entreprises ont progressé, pourquoi la valeur globale de votre stock, votre  valeur boursière, a t-elle baissée de 27% en moins d’un an ?

 RH : « Cela tient à l’arrêt de différents partenariats en OEM aux USA  avec des sociétés comme Dell. Cette dernière qui s’adresse en priorité aux PME a voulu vendre ses propres logiciels. Mais sur le fond notre chiffre d’affaire progresse et nous avons été reconnus par le Gartner comme numéro un du backup.

IN : Qui sont vos concurrents traditionnels?

RH : « Il s’agit d’IBM, Symantec, EMC pour les offres destinées aux grandes entreprises. Mais vis à vis d’eux, nous nous sommes diversifiés et très impliqués dans le cloud et l’hybrid ainsi que dans l’analytique. On a beaucoup évolué vers les mobiles, les services d’administration et cela sur différents environnements.

 IN : Quels investissements faites-vous, vis à vis de la virtualisation des réseaux et de la virtualisation de serveurs ?

RH : « On travaille d’arrache-pied sur open stack et à un intégration parfaite des différentes évolutions des hyperviseurs comme HyperV ou Vmware. On s’intègre à beaucoup de leurs API et l’on offre, nous aussi, de notre coté un écosystème pour que les développeurs y intègrent leurs propres outils. On travaille énormément sur l’analytique et dans notre prochain calendrier, on aura des lancements de différents produits d’administration de sécurité.

IN : Les architectures de serveurs évoluent par exemple le stockage se rapproche de plus en plus du computer, les SGBD fonctionnent désormais entièrement en mémoire (in memory) et les conteneurs ont beaucoup de succés. Quelle est votre position vis à vis de ces choix dans l’optique du backup ?

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À la fin de l’année 2014, clôturée en juin, CommVault annonçait avec 1900 employés un chiffre d’affaires de 586.3 millions de dollars et plus de 160 000 dollars de bénéfices.

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