Après un accord provisoire le 19 juillet, Broadcom a reçu le 21 août l’accord définitif du régulateur britannique, la Competition and Markets Authority (CMA) pour son projet de rachat de VMware pour 61 md$. Selon les dires du groupe de semi-conducteurs, il s’agissait du dernier obstacle majeur pour mener à bien son opération.
Dans un communiqué, il rappelle que l’Union européenne, l’Australie, le Brésil, le Canada, Israël, l’Afrique du Sud et Taiwan ont déjà donné leur accord la fusion. Pour ce qui est de la situation aux États-Unis, le délai d’attente pré-fusion défini par la loi Hart-Scott-Rodino a expiré et Broadcom juge « qu’il n’y a aucun obstacle juridique à la clôture en vertu de la réglementation américaine sur les fusions ».
Broadcom déclare ainsi s’attendre à ce que l’opération soit conclue le 30 octobre prochain. Il déclare « continuer de travailler de manière constructive avec les régulateurs d’autres juridictions pour obtenir les approbations réglementaires restantes requises » avant cette date.
Cette course d’obstacles réglementaire, qui a déjà conduit à décaler à deux reprises la date limite pour finaliser la transaction, ne semble pas entraver la bonne marche des affaires de VMware avec ses partenaires.
Interviewée par CRN, Tracy-Ann Palmer, vice-présidente de l’expérience des partenaires de VMware, souligne que les engagements menés par les partenaires conduisant à des réservations chez VMware ont presque doublé pour atteindre 45 %, contre 25 % il y a un an. Il faut dire que VMware sait se montrer généreux avec les partenaires qui migrent des charges de travail vers les environnements cloud VMware. Les fonds qu’ils leur reversent ont d’ailleurs augmenté de 700%.