Une étude menée par Experian Business Strategies pour le compte de Grant Thornton. auprès d’un panel de 7.200 entreprises privées (à travers 36 pays qui représentent 81 % du PIB mondial), montre que plus d’un dirigeant français sur deux (53 %) ne mettrait pas en place des pratiques favorables à l’environnement si elles avaient des effets négatifs sur le résultat de l’entreprise.
Et ce n’est pas forcément mieux ailleurs puisque 61 % des Danois, 49 % des Anglais et 43 % des Allemands pensent de même contre seulement 26 % des chefs d’entreprises suédois et 20 % des responsables grecs.
Outre-Atlantique, 46 % des patrons américains seraient prêt à initier des actions pour lutter contre le réchauffement climatique, contre 43 % des dirigeants brésiliens (55 % des Canadiens et 60% des Mexicains).
Autre enseignement dispensé par l’enquête : la proportion de chefs d’entreprises français estimant que les milieux d’affaires sont favorables à la protection de l’environnement est moins élevée que la moyenne mondiale. Ils sont ainsi 41 % en France, contre 46 % au niveau européen et 49 % dans le monde.