Alors que l’entreprise est engagée dans des acquisitions stratégiques (Carbon Black et Pivotal), VMware change le leadership de ses ventes. L’actuel vice-président et directeur général de la région EMEA de la société, le Français Jean-Pierre Brulard, est promu vice-président exécutif, en charge des ventes mondiales. Il prendra ses fonctions le 1er février prochain. Le vice-président exécutif responsable des ventes et services mondiaux, Maurizio Carli, quittera son rôle opérationnel à ce moment-là pour occuper le poste de conseiller stratégique go-to-market auprès du directeur des opérations clients, Sanjay Poonen.

Dans ses nouvelles fonctions, Jean-Pierre Brulard sera responsable des ventes pour les Amériques, l’Asie/Pacifique/Japon et la région EMEA, ainsi que de l’ingénierie pré et post-vente et de l’ensemble des channels mondiaux. Avant d’être en charge de la zone EMEA, il a passé six années à diriger la région Southern EMEA.  Diplômé de l’ESC Normandie, Jean-Pierre Brulard a plus de 35 ans d’expérience dans les entreprises technologiques, il a notamment occupé des postes de management chez Business Objects, SAP, IBM, Sun Microsystems et Unisys.

Il sera remplacé dans ses fonctions actuelles par le responsable de la région centre EMEA, Luigi Freguia. Ce dernier, qui a rejoint VMware en 2014, apporte lui aussi 35 années d’expérience dans le secteur IT, Il a entre autres travaillé chez Oracle, Microsoft, HP et IBM.

« Avec les changements à la direction que nous apportons aujourd’hui, nous prévoyons une transition en douceur entre Maurizio Carli et Jean-Pierre Brulard, qui a acquis une longue expérience au fil des ans et en qui nous avons une confiance énorme au moment où nous aidons nos clients dans leurs transformations numériques », explique dans un communiqué Sanjay Poonen.

Ces changements interviennent alors que VMware annonce de solides résultats financiers. La société a enregistré au troisième trimestre, un chiffre d’affaires de 2,456 milliards de dollars, supérieur de près de 50 millions de dollars aux attentes de Wall Street, et en croissance de 12% sur un an. Plus de la moitié des revenus (52%) ont été générés en dehors des Etats-Unis. Les licences (52,1%) et la maintenance (39,7%) représentent l’essentiel du chiffre d’affaires. Le bénéfice net GAAP a atteint 621 millions de dollars, soit 1,50 dollar par action diluée, contre 334 millions de dollars, ou 0,81 dollar par action diluée un an plus tôt. Le bénéfice non-GAAP était de 617 millions de dollars, soit 1,49 dollar par action diluée, contre 645 millions de dollars, ou 1,56 dollar par action diluée un an auparavant. Les analystes s’attendaient à 1,43 dollar de BPA diluée non-GAAP.