Le télétravail aurait permis de sauver 250.000 emplois en France. C’est ce qu’assure une étude du Boston Consulting Group réalisée pour le compte de Zoom. Un chiffre qui donne du grain à moudre à la ministre du travail Elisabeth Borne qui tente de convaincre les employeurs récalcitrants. D’autant que l’étude indique que ce recours au travail à distance a permis d’éviter à notre PIB une chute supplémentaire de 86 milliards de dollars.  

Selon les analystes américains, qui ont également enquêté aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon, 70% des managers de l’Hexagone seraient pourtant prêts à sauter le pas. De plus, 42% des entreprises estiment que les salariés resteront en télétravail après la pandémie. 

« Alors que les pays du monde entier étaient aux prises avec des blocages, les gens ont rapidement adopté le travail à distance et les solutions de vidéoconférence. Grâce à la mise en œuvre rapide et efficace du travail à distance, les entreprises de ces pays ont pu économiser de l’argent et sauver des emplois qui auraient pu être perdus à cause de la pandémie », commente dans un communiqué Brendan Ittelson, Chief Technology Officer de Zoom. « 70 % des managers interrogés se déclarent en outre plus ouverts aux modèles de travail à distance flexibles, qu’ils ne l’étaient avant la pandémie. Les modèles de travail hybrides sont là pour rester et les entreprises s’attendent à ce que plus d’un tiers des employés travaillent à distance après la pandémie. » 

Autre tendance révélée par l’étude : 51 % des salariés, en télétravail ou non, vont continuer à avoir recours aux solutions de visioconférence dans le cadre de leurs activités. Ainsi84 % des entreprises IT interrogées s’accordent à dire que « les solutions de visioconférence resteront essentielles pour les opérations commerciales au-delà de la pandémie ».