SQLI vient de publier ses résultats 2014 définitifs. Tiré par un excellent quatrième trimestre, le chiffre d’affaires progresse de 4,8% par rapport à l’exercice 2013 pour atteindre 161,6 millions d’euros. Hors facturations des

activités déconsolidées courant 2013 (notamment le pôle Santé cédé à son manager Omar Mrani), soit 4,8 millions d’euros, les revenus annuels sont en croissance de 8,1%.

La SSII tire notamment profit des segments les plus porteurs du marché de la transformation digitale (social, mobile, analytique…) et de l’apport de Naxeo et LSF, consolidés à partir du 1er octobre 2014.

L’accélération de la croissance au second semestre ainsi que certaines réformes internes ont permis de multiplier par quatre le résultat opérationnel courant entre le premier semestre et le second semestre. Sur l’ensemble de l’exercice, il atteint ainsi 5,0 millions d’euros, contre 7,3 millions d’euros en 2013. Cet écart est justifié en partie par plus de 1,6 millions d’euros  » d’éléments ponctuels défavorables  » 

Après prise en compte d’autres charges opérationnelles non courantes (0,8 million d’euros) et des impôts (1,7 million d’euros), le bénéfice net ressort à 2,6 millions d’euros, contre 6,5 millions d’euros en 2013 (-60%).

Au 31 décembre 2014, SQLI disposait d’une trésorerie brute de 23,3 millions d’euros (stable sur un an) grâce à l’amélioration importante de la génération de cash-flow au second semestre 2015 (plus de 6,2 millions d’euros au second semestre contre -7,6 millions d’euros au premier semestre).

3,2 millions d’euros redistribués aux actionnaires

Des financements extérieurs à hauteur de 14 millions d’euros ont permis de redistribuer 3,2 millions d’euros aux actionnaires sous forme de dividendes, de rachats d’actions et de BSAAR (bon de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables), et, surtout, de financer la croissance externe de la société à hauteur de 9 millions d’euros.

Après prise en compte de l’endettement financier, la trésorerie nette est de 2,3 millions d’euros. Par ailleurs, SQLI dispose de plus de 23 millions d’euros de ressources financières additionnelles mobilisables (réserves d’affacturage et découverts autorisés).

Tablant notamment sur l’effet de levier de la croissance et sur l’amélioration de la productivité, la SSII confirme ses objectifs financiers 2015, à savoir un chiffre d’affaires en croissance de deux chiffres et un taux de marge opérationnelle courante de 8 à 10%.

Pour 2016, elle vise un chiffre d’affaires supérieur à 200 millions d’euros.

Ces prévisions semblent sont toutefois considérées comme illusoires par les investisseurs qui ont sanctionné le titre d’une chute de 6% mercredi matin après la publication des résultats. La bourse s’inquiète par ailleurs de la faiblesse de la marge opérationnelle, laquelle atteint seulement 3,1%, contre 4,7% l’an dernier (-34%).